Group show – Memento Mori – 2021
Borax présente une exposition de fin d’année exceptionnelle! Plus d’une dizaine de bijoutiers/ères de plus de six nationalités seront réunis/esx autour du thème du Memento Mori.
Borax presents an exceptional exhibition! More than ten jewelers from more than 6six countries will present a creation on the theme of Memento Mori.
Nicolas Christol, Michelle Currie, Ambroise Degenève, Nora Delanoë, Fred Duvergé, Alex Kinsley Vey, Peter Machata, Vincent Marolf, Nino Medina, Ruudt Peters, Alejandra Solar, Mélane Zumbrunnen
DATES: les 4 et 5, 11 et 12, 18 et 19 décembre 2021
HORAIRES: le samedi et le dimanche entre 13h00 et 18h00
VERNISSAGE: l’espace étant réduit il n’y a pas de vernissage à proprement parler, inauguration dès 13H00 le 4 décembre.
Le pass sera demandé si le CF étend l’étend à tous les lieux fermés.
(Les images ci-dessous ne représentent pas les oeuvres de l’exposition, hormis celle de R. Peters)
Nicolas Christol
Après avoir échoué le gymnase pour des raisons telles qu’un TDAH, une consommation déraisonnable de cannabinoïdes et une incapacité à se projeter dans une quelconque carrière, il se lance presque par hasard dans de longues études de photographie à Vevey au CEPV. Après cinq années et un CfC il participe à la création du collectif Einzweidrei en 2006, qui invite des artistes inconnu/es et des superstars de l’art contemporain à exposer, ensemble, dans des lieux insolites. Puis dans un espace fixe du nom de Emergency. En 2018 lors d’un voyage en Colombie il découvre les rudiments de la bijouterie avec une amie et achète ses premiers outils à Bogotà. Apprenant chez lui de manière autodidacte empirique et laborieuse, et pour le plus grand malheur de sa voisine du dessous, il finit par déplacer son atelier à l’ancienne prison de Vevey, où avec Mélane Zumbrunnen il co-fonde l’espace Borax en 2021.
After failing high school for reasons such as ADHD, an unreasonable consumption of cannabinoids and an inability to project himself in any career, he embarks almost by chance on a long study of photography in Vevey at the CEPV. After five years and a diploma he participated in the creation of the collective Einzweidrei in 2006, which invites unknown artists and superstars of contemporary art to exhibit together in unusual places. Then in a fixed space named Emergency. In 2018 during a trip to Colombia he discovered the rudiments of jewelry with a friend and bought his first tools in Bogotà. Learning at home in an empirical and laborious self-taught way, and to the great displeasure of his downstairs neighbor, he ends up moving his workshop to the old prison in Vevey, where with Mélane Zumbrunnen he co-founded the space Borax in 2021.
Oeil… Dent…, argent (silver), 2021
Michelle Currie
Michelle Currie est une créatrice de bijoux et artiste écossaise en résidence à l’école d’art de Glasgow, où elle a obtenu un diplôme avec mention en orfèvrerie et bijouterie en 2020. La pratique unique de Michelle s’inspire de la science et de l’astronomie, ainsi que de la recherche sur les trous noirs et les ondes gravitationnelles, et est motivée par des expérimentations avec des matériaux ferromagnétiques tels que le sable de fer collecté sur les plages écossaises et le ferrofluide, une substance créée par la NASA pour contrôler les liquides dans l’espace. Les collections uniques de Michelle sont le résultat d’une exploration des forces invisibles qui gouvernent et façonnent notre monde. En combinant l’argent et les pierres précieuses avec des matériaux ferromagnétiques, Michelle capture l’excitante variété de textures et de mouvements créés en exposant des particules de fer à des aimants en néodyme. Elle crée ses propres mélanges de particules de fer qu’elle sculpte directement sur les lignes de champ magnétique, utilisant la structure invisible comme une toile pour capturer les moments explosifs sous forme de sculptures statiques et inquiétantes à porter.
Michelle Currie is a Scottish jewellery designer and Artist in Residence at The Glasgow School of Art where she graduated with a First-Class Honours degree in Silversmithing and Jewellery in 2020. Michelle’s unique practice is inspired by science and astronomy and research into Black Holes and Gravitational Waves and driven by experimentations with ferromagnetic materials such as Iron sand collected from Scottish beaches and Ferrofluid a substance created by NASA to control liquids in space. Michelle’s unique collections are the results of an exploration into the unseen forces that govern and shape our world. By combining silver and precious stones with ferromagnetic materials, Michelle captures the exciting variety of textures and movement created when exposing iron particles to neodymium magnets. She creates her own mixtures of iron particles that are sculpted directly onto magnetic field lines using the invisible structure as a canvas to capture the explosive moments as static ominous wearable sculptures.
Ambroise Degenève
Ambroise Degenève was born in France near Geneva. He graduated of a Bachelor from the HEAD-Geneva in 2010. After an internship of one year at ateliers Jean Grisoni in Paris he decided to become an independent jeweler but continued to work freelance as a workshop manager at Jean Grisoni until 2015. Since 2013, his work has been exhibited in renowned international galleries.
Ambroise Degenève was born in France near Geneva. He obtained a Bachelor’s degree from HEAD-Geneva in 2010. After a one-year internship at the Jean Grisoni workshops in Paris, he decided to become an independent jeweler but continued to work as a freelance workshop manager at Jean Grisoni until 2015. Since 2013, his work has been exhibited in renowned international galleries.
Nora Delanoë
« Depuis l’enfance, j’aime contempler la nature, les gens, le monde qui m’entoure et construire « des trucs ». Un peu touche à tout et happée par de nombreuses routes, le bijou m’offre un terrain de jeux merveilleux. Par son insertion dans nos vies sociales et intimes, il est souvent la pointe d’un iceberg qui, si l’on prend la peine de plonger sous la surface, nous ouvre tout un monde. Mais il peut également juste être beau, ou juste être drôle. Mes bijoux sont le fruit de mes pérégrinations que ce soit la fascination pour les formes que nous offre la nature, l’exploration des possibilités d’une matière, un ressenti, un questionnement. J’aime l’histoire que ces objets particuliers portent, que je leur insuffle en les fabriquant ou le plus important, l’histoire souvent extrêmement intime que va créer la personne qui l’intègre à sa vie, à ses habitudes, à son corps. »
https://www.instagram.com/nora.delanoe
« Since childhood, I like to contemplate nature, people, the world around me and to build « things ». A bit of a jack-of-all-trades and caught up in many roads, jewelry offers me a wonderful playground. By its insertion in our social and intimate lives, it is often the tip of an iceberg which, if we take the trouble to dive under the surface, opens a whole world to us. But it can also just be beautiful, or just be funny. My jewels are the fruit of my peregrinations, whether it is the fascination for the forms that nature offers us, the exploration of the possibilities of a material, a feeling, a questioning. I love the story that these particular objects carry, that I breathe into them while making them or most importantly, the often extremely intimate story that will be created by the person who integrates it into their life, their habits, their body. »
BO crêpe III, argent (silver), 2021
Fred Duvergé
Formé aux arts graphiques (Ecole Estienne), Fred Duvergé a principalement travaillé dans le domaine de l’illustration, du graphisme et comme directeur artistique. Il a également développé un projet de musique électronique expérimentale (spectrometers) de 2008 à 2016. Projet d’exploration sonore sur des supports et dans des contextes toujours différents. (Whitechapel Art Gallery, Shoreditch Church, festival Sonic Protest.). La création récente de l’atelier de bijoux bruts Tümülü revisite les techniques de fabrication ancestrales pour mettre au jour des formes contemporaines brutes,. Cette pratique se concentre sur deux étapes: fonte et oxydation, sans machines et sans outils standardisés, sur cette pratique en apparence archaïque se greffe une ouverture à toutes les expérimentations pour produire des formes et des textures uniques.
Trained in graphic arts (Ecole Estienne), Fred Duvergé has mainly worked in the field of illustration, graphic design and as an art director. He also developed an experimental electronic music project (spectrometers) from 2008 to 2016. Project of sound exploration in always different media and contexts. (Whitechapel Art Gallery, Shoreditch Church, Sonic Protest festival.). The recent creation of the Tümülü raw jewelry workshop revisits ancestral manufacturing techniques to bring to light contemporary raw forms, This practice focuses on two steps: melting and oxidation, without machines and without standardized tools, on this apparently archaic practice is grafted an openness to all experimentations to produce unique forms and textures.
Alex Kinsley Vey
Alex Kinsley Vey est originaire de Hamilton, au Canada, où il a reçu une formation en joaillerie de ses parents. Déménageant à Toronto en 2010, Alex étudie la joaillerie au George Brown College, obtenant un diplôme avancé en 2013.
Alex a exposé ses œuvres au Canada, en Europe et aux États-Unis. Il est membre de Craft Ontario depuis 2012, de Klimt02 depuis 2017, est l’un des cofondateurs de MetalAid, et a été artiste en résidence du Harbourfront Centre Craft and Design de 2015 à 2019. Il est actuellement membre de Jewel Envy, dans le quartier ouest de Toronto. Alex est instructeur à la session à l’Université OCAD, enseigne à temps partiel au George Brown College à Toronto, et a déjà enseigné à l’Université NSCAD à Halifax. Alex est représenté par la galerie Noel Guyomarc’h, à Montréal.
https://www.alexkinsley.com
Alex Kinsley Vey is from Hamilton, Canada, where he received jewellery training from his parents. Moving to Toronto in 2010, Alex studied jewellery at George Brown College, receiving an Advanced Diploma in Jewellery Arts in 2013.
Alex has shown work in Canada, Europe, and the United States. He has been a member of Craft Ontario since 2012, Klimt02 since 2017, is one of the co-founders of MetalAid, and was a Harbourfront Centre Craft and Design Artist-in-Residence from 2015-2019. He is currently a member at Jewel Envy in Toronto’s west-end. Alex is a sessional instructor at OCAD University, teaches part-time at George Brown College in Toronto, and has previously taught at NSCAD University in Halifax. Alex is represented by Galerie Noel Guyomarc’h, Montréal.
Iron Identity / Gold für Eisen #02, Steel, paint, 14k gold, 2018, Photo Credit: Greg Fraser
Peter Machata
Digitus Annularis – Manifeste
Je regarde mes mains, elles sont assez semblables et un peu différentes. L’une est un peu différente, elle porte une bague qui est le symbole de quelque chose de spécial. La seconde est plus habile. Elles peuvent être brutales mais douces en même temps, elles peuvent aussi créer et détruire. Une fois elles sont fortes et l’autre fois elles sont fatiguées, parfois elles coopèrent et d’autres fois elles résistent. Mes mains sont ici avec moi depuis longtemps, elles changent lentement et ressemblent de plus en plus aux mains de mon père, tout comme les mains de mon fils ressembleront aux miennes ; en quelque sorte, un peu. Elles racontent des histoires banales de ma vie, de ce qu’elles ont fait, de ce qu’elles ont touché, où elles étaient et montrent où elles iront. À chaque contact, elles écrivent cette histoire en elles-mêmes et je transforme cette histoire en bijoux avec leur aide.
La commissaire Viera Kleinova à propos de mon travail.
Les stratégies de Peter Machata sont intermédiaires et interpersonnelles. L’artiste oscille entre une approche traditionnelle de la bijouterie et l’innovation des outils numériques, entre la sécurité apaisante d’un artisanat classique et la flexibilité excitante du scanner 3D, de la fraiseuse CNC. Dans ses bijoux, il tente de connecter et de cumuler les contenus, les formes, les opinions et les idées, les rendant « disponibles » dans un espace de jeu ouvert, avec la participation active de l’artiste et du porteur. Aujourd’hui, il montre les espaces « stigmatisée » des bijoux-objets comme des pictogrammes particuliers soulignant les familiarités et les banalités de l’histoire personnelle ainsi que les indiscrétions et les éléments controversés de notre narration locale. Ou encore, il est fasciné par le caractère méditatif de la géométrie ornementale dans les ensembles de bijoux.
Digitus Annularis – Statement
I am looking at my hands, they are quite similar and a little different. One is a little different, wearing a ring that is a symbol of something special. The second is more skilful. They can be gross but gentle at the same time, they can also create and destroy as well. Once they are strong and the other time they are weary, sometimes they cooperate and other times they resist. My hands have been here with me for a long time, they are slowly changing and more and more resembling my father’s hands, just as my son’s hands will resemble mine; in something, a little bit. They tell banal stories of my life, about what they did, what they touched, where they were and show where they will go. With each touch, they write this story into themselves and I turn this story into jewellery with their help.
About my work from curator Viera Kleinova
Peter Machata´s strategies are intermedia and interpersonal. The artist oscillates between conservative jewellery design and the extroversion of digital tools, between calm security of a classical craft and exciting flexibility of 3D scanner, CNC milling machine. In his jewellery, he is tempted to connect and cumulate the contents, forms, opinions and ideas, making them “available” in an open game plan with the active participation of both the artist and the wearer. Today, he shows “stigmatised” spaces of jewellery objects as peculiar pictograms stressing the familiarities and banalities of personal history as well as indiscretions and controversial items of our local narration. Or he is fascinated by the meditativeness of ornamental geometry in jewellery formations.
“Father and Son”, brooch,silver, corian, 2020 Foto : Peter Ancic
Vincent Marolf
Vincent Marolf est né dans la deuxième partie des années soixante, il débute son apprentissage de bijoutier joaillier en 1986. Ce métier, je ne sais plus pourquoi je l’ai choisi… par une inconsciente contradiction, peut-être ? Je suis à l’opposé de l’infiniment chère et inutile tout en m’efforçant d’en survivre … J’admire cette flamme qui pétille dans l’œil de mes collègues quand ils parlent de la noble matière, de l’alchimie, de leurs prouesses techniques pour arriver au paroxysme de l’inutile, une telle ardeur dans l’effort et dans la maîtrise du sujet ne peut que forcer le respect… Et moi, là-dedans ? Un électron, covalent, parfois libre, dessinant une improbable et elliptique orbite dans la couche la plus superficielle, cette ultime couche qui me donne parfois l’illusion de pouvoir m’échapper avant de me faire une nouvelle fois happer par un autre noyau … Une histoire sans fin dont je me nourris et qui me donne une certaine liberté dans mon inutile fonction.
Vincent Marolf was born in the second half of the sixties, he started his apprenticeship as a jeweler in 1986. I don’t know why I chose this profession… by an unconscious contradiction, perhaps? I am the opposite of the infinitely expensive and useless while striving to survive … I admire the flame that sparkles in the eyes of my colleagues when they talk about the noble material, alchemy, their technical prowess to reach the paroxysm of the useless, such ardor in the effort and mastery of the subject can only force respect … And me, in there? An electron, covalent, sometimes free, drawing an improbable and elliptical orbit in the most superficial layer, this ultimate layer which sometimes gives me the illusion of being able to escape before being caught again by another nucleus… A never-ending story which I feed on and which gives me a certain freedom in my useless function.
Nino Medina
Nino Medina est né au Pérou d’une mère Quechua. Après avoir travaillé le cuir et beaucoup voyagé, c’est en autodidacte qu’il apprend la bijouterie, et finit par ouvrir une boutique à Vevey. Il fusionne ainsi les inspirations traditionnelles et contemporaines .
Nino Medina was born in Peru to a Quechua mother. After having worked with leather and traveled extensively, he learned jewelry as a self-taught artist, and eventually opened a boutique in Vevey. He thus merges traditional and contemporary inspirations.
Ruudt Peters
Dès les années 1970, Ruudt Peters, un artiste pionnier de la joaillerie conceptuelle néerlandaise, a remis en question les définitions traditionnelles de la parure en repoussant les limites du contexte, de l’usage, des matériaux et de la présentation. Il a exercé une forte influence sur le développement de la joaillerie contemporaine en tant qu’artiste et professeur dans certaines des universités les plus prestigieuses d’Europe, la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam et la Konstfack University of Arts and Crafts de Stockholm, Alchimia Firenze où il a enseigné sur le moment Peters est professeur à MASieraad PXL MAD Hasselt-Amsterdam.
BARA est le trou noir dans l’espace, qui détruit tout ; c’est le mystère de la mort. Nous regardons dans l’au-delà, dans l’obscurité terrifiante. A l’intérieur de BARA « otwor » se trouve une relique inconnue. J’utilise les bijoux comme métaphore pour capturer nos expériences mentales et physiques de la dualité entre le Cosmos et le noyau de la Terre. « comme en haut, comme en bas »
Beginning in the 1970’s, Ruudt Peters, a pioneering Dutch conceptual jewellery artist, challenged traditional definitions of adornment by pushing the boundaries of context, wearability, materials and presentation. A leader in art jewellery in Holland, Peters exemplifies a mode of expression that is unmistakably Dutch, He has exerted a strong influence on the development of contemporary jewellery as an artist and as a professor at some of the most prestigious universities in Europe, the Gerrit Rietveld Academie in Amsterdam and Konstfack University of Arts and Crafts in Stockholm, Alchimia Firenze where he has teached on the moment Peters is professor at MASieraad PXL MAD Hasselt-Amsterdam
BARA is the black hole in space, destroying everything; it is the mystery of death. We are looking into the afterlife at the terrifying darkness. Inside BARA “otwor” lays an unknown relic. I uses jewellery as metaphor to capture our mental and physical experiences of the duality between the Cosmos and Earth’s core. « as above, so below »
BARA « otwor », argent-granite (silver-granite), 2021
Alejandra Solar
Alejandra Solar est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’université des sciences appliquées de Trèves, d’un diplôme d’études supérieures en art de l’Escola Massana de Barcelone et d’une licence en conception graphique de l’Universidad Intercontinental de Mexico. Son travail a été présenté dans de nombreux musées et galeries à travers le monde, notamment au Museum of Arts and Design de New York, au Houston Centre of Contemporary Art, au Bellevue Museum of Arts de Seattle, au Museo Franz Mayer de Mexico, à la National Design & Craft Gallery of Ireland, au Museum for Modern Art d’Arnhem, au Museum Volkenkunde de Leiden, au Estonian Museum of Applied Art and Design de Tallin et au Schmuckmuseum de Pforzheim. Elle a reçu la « Bourse RCMC en études artistiques » du Museum Volkenkunde de Leiden NL (2018). Elle a reçu le 1er prix du concours international « City » à Legnica (2016), le 1er prix du concours international « Confrontations » à Amsterdam (2014), le « ISSP Förderpreis Junge Schmuckkunst » du Schmuckmuseum Pforzheim (2014) et le « Art prize » de l’Institution des bijoutiers de Catalogne à Barcelone en 2006. Ses œuvres ont été publiées dans divers livres, catalogues et magazines, et font partie de collections internationales, notamment celles du Schmuckmuseum de Pforzheim et de la Galeria Sztuki de Legnica. Elle vit et travaille actuellement au Luxembourg.
Alejandra Solar holds a Master of Fine Arts from the University of Applied Sciences Trier, a Graduate Degree in Art from Escola Massana in Barcelona, and a BA in Graphic Design from the Universidad Intercontinental in Mexico City. Her work has been shown in museums and galleries in numerous worldwide exhibitions including The Museum of Arts and Design in New York, The Houston Centre of Contemporary Art, The Bellevue Museum of Arts in Seattle, Museo Franz Mayer in Mexico City, The National Design & Craft Gallery of Ireland, The Museum for Modern Art in Arnhem, Museum Volkenkunde in Leiden, The Estonian Museum of Applied Art and Design in Tallin and Schmuckmuseum Pforzheim. She was awarded with the “RCMC Fellowship in Art Studies” from the Museum Volkenkunde in Leiden NL (2018). She received the 1st Prize at the international competition “City” in Legnica (2016), the 1st Prize at the international competition “Confrontations” in Amsterdam (2014), the “ISSP Förderpreis Junge Schmuckkunst” by Schmuckmuseum Pforzheim (2014) and the “Art prize” of the Institution of Jewellers of Catalunya in Barcelona in 2006. Her work has been published in various books, catalogues, and magazines, and are part of interational collections, inculding Schmuckmuseum Pforzheim, and Galeria Sztuki in Legnica. She currently lives and works in Luxembourg.
Mélane Zumbrunnen
Diplômée à l’école d’arts appliqués de Vevey en photographie, elle se lance dans diverses expositions avec l’association Einzweidrei, qui opère comme plateforme de création contemporaine. Elle tente alors l’installation. Le fil rouge de ses créations axé sur la question des traces et de la mémoire lui provient de va et vient entre l’archéologie et la restauration d’art. En ouvrant l’espace d’art Emergency, c’est avec la peinture qu’elle finit par s’exprimer. Au détour, elle trébuche grâce à Nicolas Christol sur l’art de souder l’argent et se forme en autodidacte à l’orfèvrerie. Ils décident d’ouvrir un nouvel espace, Borax, qui marque pour eux cette alliance entre art et bijoux contemporains. Et ce, jusqu’au prochain coup de foudre.
After graduating from the School of Applied Arts in Vevey in photography, she embarked on various exhibitions with the association Einzweidrei, which operates as a platform for contemporary creation. She then tried her hand at installation. The red thread of her creations centered on the question of the traces and the memory comes to her from back and forth between archaeology and the restoration of art. By opening the space of art Emergency, it is with painting that she ends up expressing herself. Thanks to Nicolas Christol, she stumbled upon the art of silver soldering and became self-taught in goldsmithing. They decide to open a new space, Borax, which marks for them this alliance between art and contemporary jewelry. And this, until the next love at first sight.